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Marion Petit

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En 2013, Marion Petit intègre l’École Supérieure d’Art d’Avignon où elle obtient sa licence en conservation-restauration. Elle s’intéresse alors aux problématiques de remise en fonctionnement des objets et des conséquences possibles sur leur intégrité matérielle, en prenant comme cas d’étude deux générateurs électrostatiques de la fin du XIXème siècle.

Cette expérience avec le patrimoine technique l’incite à intégrer la Haute-École Arc de Neuchâtel, en Suisse, qui propose un Master spécialisé en conservation-restauration des objets scientifiques, techniques et horlogers. Pour son diplôme, elle étudie l’impact des techniques de nettoyage de la corrosion sur les surfaces de laiton vernis à la gomme-laque, problématique récurrente sur les instruments scientifiques anciens.

 

Au Musée des Arts et Métiers à Paris, elle restaure un des tout premiers moteurs électriques, datant de 1881. Au sein de l’Atelier RTM, elle mène la restauration d’un théodolite du XIXème siècle provenant de l’École Polytechnique de Zurich (ETH).

 

Au Laboratoire d’Archéologie des Métaux, dans le Grand Est, elle est chargée de la restauration d’une sonnaille archéologique en fer brasé ainsi que de plusieurs objets historiques en métal : bougeoirs, trophée de chasse, écritoire… Elle s'occupe de la restauration d’objets liturgiques dans l’Atelier ArlLiage à Lyon et participe à un chantier de collection sur des armes et armures médiévales au Musée Mandet de Riom.

Au Musée de Science et Technique de Catalogne elle participe à la maintenance des objets exposés et à la préparation des exposions temporaires. Dans les réserves, elle gère les acquisitions, la conservation préventive et doit contenir une infestation d’insectes xylophages.

Elle traverse un océan pour découvrir les autres manières de valoriser le patrimoine scientifique, et intègre le Musée de Physique de l’Université de La Plata, en Argentine. Elle documente la collection, effectue des traitements curatifs et participe à la médiation scientifique.

 

Puis elle a la chance d’intégrer le Musée Boerhaave à Leyde, en Hollande, où elle s’occupe de la restauration d’un compteur électrique de 1890. Elle usine les pièces qui ont été brisées afin de lui redonner un aspect complet et ainsi faciliter la compréhension du fonctionnement de ce témoin des débuts de la fée électricité.

Aujourd’hui installée à Sète, elle partage les Ateliers du Lieu Noir où elle effectue des restaurations pour des institutions et des particuliers.

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