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Mirco Meier

De nationalité suisse allemande, Mirco Meier a toujours été doué en mécanique. Il travaille pendant 20 ans comme assembleur de machines de précision dans l’industrie. En 2013 il décide de se lancer à nouveau dans les études pour se dédier au soin du patrimoine technique et intègre la Haute École d’Art de Berne (HKB). 


Pour sa licence, il étude les « éléments gonflables » de l’Expo.01, des éléments architecturaux en PVC souple créés pour l’Exposition Nationale Suisse de 2001. Après un grand travail de recherche documentaire, il étude la dégradation du PVC par analyses FTIR, élabore des propositions de traitement et un reconditionnement.

Dans son travail de master, il aborde la question de l’obsolescence technologique et la propriété intellectuelle en étudiant l’œuvre numérique « Sun Flowers 2 » de l’artiste suisse Ursula Palla. Il réalise une documentation technique, une analyse de risques et une réplique de l’œuvre.


Il intègre pendant 7 ans le Musée des Communications de Berne où il est chargé de la conservation préventive des objets dans les réserves : récolement, aménagement et optimisation de l’espace, contrôle du climat, création de conditionnements et de socles. Il est confronté aux problématiques de dégradation des polymères et apprend les traitements préventifs adaptés aux objets techniques comme les véhicules de collection. Il participe également à la préparation des expositions : manipulation, accrochage et soclage.

Puis il obtient le poste de chargé des collections techniques et ethnographiques au musée Historique de Berne. Il gère les prêts, les acquisitions, les expositions temporaires, le transport d’œuvres et la conservation préventive. Il conçoit un mannequin articulé sur mesure pour une armure grâce au scan et imprimante 3D et organise l’évacuation d’urgence d’une partie de la collection ethnographique infestée et contaminée à l’arsenic.


Depuis 4 ans il travaille à son compte au sein du collectif de conservateurs-restaurateurs 40A à Berne où il effectue des missions ponctuelles pour les institutions et les privés telles que la restauration d’une vingtaine d’objets techniques provenant de l’École Polytechnique de Zurich (ETH).

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